L’usage classiquement reconnu par l’école française d’aromathérapie (D. Baudoux, P. Franchomme) est une approche très cartésienne qui
repose sur la composition chimique des huiles essentielles.
L’aromathérapie « scientifique » classe les composants de l’huile essentielle en fonction de leur nature chimique. Sur la base de nombreux
travaux et essais cliniques, des activités pharmacologiques et toxicologiques sont attribuées à chaque molécule constitutive de l’huile
essentielle.
L’aromathérapie « scientifique » prend en compte l’activité des composants majoritaires présents dans l’huile essentielle mais aussi leur
synergie. Par exemple, la présence de 1,8-cinéole parmi les composants majoritaires d’une huile essentielle permet de conclure que cette huile essentielle
possède des propriétés expectorantes, décongestionnantes au niveau respiratoire… Et si le 1,8-cinéole est accompagné d’une concentration importante d’α-terpinéol,
l’huile essentielle présentera des activités antivirales renforcées.
Cette approche peut paraître « très mathématique » mais il n’en est rien car bien sûr les huiles essentielles sont très complexes au
niveau de leur composition et totalement différentes les unes des autres.
Même si de nombreux travaux de recherche sont effectués un peu partout dans le monde et nous permettent d’en savoir un peu plus chaque jour sur
les propriétés thérapeutiques des huiles essentielles, nous sommes loin d’avoir décrypté tous les secrets que cachent ces complexes que nous offre Dame
Nature.
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