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C’est une médecine qui utilise des plantes ou seule la partie active des ces dernières. Elles sont appelées « plantes médicinales ».
On retrouve la trace de l’utilisation thérapeutique de ces plantes à peu près dans toutes les civilisations.
Pourquoi nomme-t-on ces plantes « médicinales » ?
On y retrouve un ou plusieurs principes actifs naturels qui lui confèrent son activité thérapeutique.
Ces composants actifs sont souvent à un dosage très faible dans la plante mais ils en sont l’élément essentiel.
Beaucoup de médicaments renferment ces principes actifs extraits de ces plantes comme certains anti-coagulants.
Il est nécessaire d’utiliser divers processus pour extraire ces principes actifs et ainsi l’isoler.
De plus, libérer de leur support végétal, les principes actifs sont mieux et totalement assimilés dans l’organisme.
Comment utiliser ces plantes ?
On y retrouve différentes façons plus aisées que d’autres :
- l’infusion
- la décoction
- la macération
- les teintures mères
- les sirops
L’infusion met la plante en contact avec de l’eau portée à ébullition ainsi les principes actifs sont dissous et extraits et peuvent être mieux assimilés par l’organisme.
Verser 250 ml d’eau bouillante sur une cuillère à café de la plante choisie, laissez infuser de 3 à 5 minutes et filtrer.
Boire chaud après avoir ajouté un peu de miel si on le désire.
La décoction est une méthode dans laquelle la plante est mise en contact avec l’eau maintenue à ébullition.
Parfois il faudra utiliser un solvant plus adéquat que l’eau tel que l’alcool.
On dépose une cuillère à soupe de la plante choisie dans une casserole en acier inoxydable (éviter l’aluminium).
Ajouter 500 ml d’eau et porter à ébullition.
Laisser mijoter 5 à 10 min.
Couvrir afin d’éviter l’évaporation.
Filtrer et boire chaud.
Les macérations
Certains constituants sont tellement fragiles que même l’infusion risque de les altérer.
Il faut alors laisser macérer la plante dans de l’eau froide ou tiède environ 10h.
Les teintures-mères
Elles permettent une excellente conservation des propriétés médicinales des plants.
Elles ont très concentrées et doivent être prises en petites doses.
Elles se fabriquent toujours à partir d’une seule plante.
Broyer finement la plante choisie dans un mélangeur électrique avec environ le double de son volume en alcool d’au moins 40% (vodka par exemple).
Verser la préparation dans un bocal en verre et fermer hermétiquement.
Laisser macérer durant un mois à l’abri de la lumière en agitant vigoureusement le bocal tous les 2 jours.
Lorsque la période de macération est terminée, filtrer à travers une mousseline en pressant énergiquement le tout afin d’extraire le maximum de teinture.
Verser la teinture dans les bouteilles de verre coloré.
De préférence, on utilisera des petites bouteilles avec un type compte-gouttes.
Les teintures à l’alcool se conservent 7 ans.
Pour les utiliser, on peut déposer le nombre de gouttes voulues dans un peu d’eau ou encore les mettre directement sous la langue.
Les sirops
Faire chauffer 250 ml d’infusion ou de décoction préalablement filtrée dans une casserole.
Ajouter 500 ml de miel ou de sucre bio et remuer sans arrêt jusqu’à obtenir un mélange homogène.
Laisser refroidir et embouteiller.
Cette préparation se conserve au réfrigérateur 6 mois.
Quelles plantes peut-on utiliser ?
Il vaut mieux utiliser les plantes fraîches car comme toute matière vivante, leurs éléments de base constituent les forces dynamiques interagissant avec les différents systèmes de l’organisme humain, eux-mêmes en continuel processus de transformation.
Vérifier l’origine et le mode d’agriculture de ces plantes.
On peut aussi utiliser des plantes séchées achetées chez un herboriste.
On peut associer les plantes choisies dans des proportions égales mais aussi le faire dans des proportions qui varient selon l’intensité des différents symptômes ressentis.
A noter que les plantes agissent mieux sur un estomac vide.
Les plantes font-elles maigrir ?
Il faut tout d’abord bien comprendre que sans une bonne hygiène de vie générale et surtout sur le plan nutritionnel, vous pourrez utiliser autant de plantes que vous voudrez, vous ne maigrirez pas sans un changement de comportement alimentaire et moins de sédentarité.
On peut choisir de manger moins pour abaisser notre apport calorique et l’organisme va ainsi puiser dans les réserves adipeuses mais attention aux carences nutritives.
Notre organisme a besoin de certaines substances vitales.
On peut ensuite se dépenser davantage, augmenter l’activité physique pour aussi puiser dans les réserves adipeuses.
On peut aussi conjuguer les deux, en vous faisant aider et suivre par un médecin qui contrôlera votre bilan nutritionnel et vous informera en fonction de vos possibilités, les activités physiques adéquates.
Les plantes ont une action dépuratives car lorsqu’une personne maigrit elle accumule beaucoup de déchet qui proviennent des cellules adipeuses.
Et ces déchets sont remis en circulation dans le sang et doivent être éliminés.
Les plantes et herbes qui soignent
Les herbes sont répertoriées en fonction de leur influence sur le syndrome.
Les syndromes de nature chaude se révèlent par un pouls rapide, une rougeur de la langue ou du teint, une couleur foncée des urines ou des sécrétions, soif, hyperactivité ou sensation de fièvre.
Les syndromes de nature froide indiqués par un pouls lent, teint ou langue pâle, urines ou sécrétions de couleur claire, absence de soif.
Les herbes épicées sont utilisées pour traiter une accumulation ou une stagnation, comme l’accumulation de mucosités, la mauvaise circulation sanguine.
Les herbes amères sont là pour éliminer les toxines et réduire l’inflammation de l’infection.
Les herbes sucrées sont utilisées pour le traitement des déficiences.
Les herbes salées sont utilisées lorsqu’il y a enflure ou dureté ; pour des mucosités très épaisses, pour le gonflement des ganglions lymphatiques, les tumeurs bénignes ou abcès.
Les herbes acides ont souvent une qualité astringente et sont utilisées lorsqu’il y a un excès de décharge des liquides comme dans le cas d’urination excessive, de pertes vaginales chronique, de transpiration excessive, ou d’écoulement nasal liquide.
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