QUELQUES PISTES POUR ENCORE PLUS DE PLAISIR...

Tout d’abord on assume ce que l’on est car le premier obstacle au plaisir est le regard que nous portons sur nous-mêmes en ne regardant que les aspects négatifs (mes cuisses sont trop grosses, mon popotin n’en parlons pas….).

 

Pas besoin de sortir de ST CYR que focaliser sur son ou ses complexes nuit à notre lâcher prise et donc au plaisir.

Pour parvenir à se libérer de cette pression de perfection physique, on peut déjà se répéter en boucle que, dans la vraie vie, un corps parfait n’existe pas.

Don mieux vaut faire avec ce que l’on a.

On pourrait se laisser à penser que la meilleure façon d’oublier ses complexes est de faire l’amour dans le noir.

Mais en fait, rien ne sert d’essayer de planquer cellulite et capitons pendants nos ébats puisque dans le feu de l’action personne ne les voit et tout le monde s’en fout.

 

Se jeter la tête la première dans le rapport sexuel est anti-plaisir au possible. Entre avant et pendant, il y a un moment charnière.

Le passage vers le corps à corps est certainement là que l’excitation atteint son apogée.

Nous avons tendance à bâcler ce moment, or, plus on reculera le moment du corps à corps, plus le plaisir sera grand.

Pour cela, il faut des caresses subtiles et légères mais aussi des mots tendres, de l’imagination et de la créativité.

Tenter de trouver un scénario est propice à l’excitation.

Par exemple, l’homme demande à sa partenaire e se déshabiller tout en continuant l’activité qu’elle était en train de faire.

Ce strip-tease progressif peut durer 5 minutes ou une heure, le but est de mettre nos corps en appétit !

Autre scénario possible, l’homme emmène la femme dans la chambre, il éteint la lumière mais ne la touche pas…Il parle, se déshabille devant elle. Tout cela pour illustrer l’art de faire monter le désir.

 

Désormais, les femmes sont soumises à une angoisse de performance dans le sexe.

A force d’entendre qu’on doit jouir et avoir des orgasmes à la chaîne, ce qui était une possibilité devient un devoir et une obligation de résultat.

Pire, beaucoup veulent tellement avoir l’air d’être libérées au lit qu’elles se prennent pour des actrices de X de peur d’être classées comme femme coincée ou de mauvais coup.

Une pression d’enfer qui pousse à parfois simuler.

Il faut donc arrêter de penser que chaque acte sexuel donne un orgasme à la femme et on prend le plaisir là où il est.

Il n’y a pas que l’orgasme dans la vie mais aussi des sensations délicieuses.

 

Encore de nos jours, les femmes ont tendance à faire passer leur plaisir après celui de leur partenaire.

La femme doit se concentrer sur les sensations qu’elle a, sans se demander si c’est également le cas pour son partenaire. Ce n’est pas de l’égoïsme mais seulement penser aussi à soi dans ces moments là.

Le plaisir peut être chacun son tour.

 

Afin d’érotiser le sexe de l’homme qui a tendance, dans notre culture, à être dévalorisé, on peut jouer avec.

On peut le peindre, le dessiner, le photographier et donc de faire en sorte qu’il existe.

Il faut le considérer comme l’objet du désir.

 

 

Nous revenons sur un sujet qui pourrait être lié au premier que j’ai évoqué.

Arrêtons de nous demander si nous sommes normales !

Parce que je ne jouis pas à tous les coups, parce que je ne « mouille » pas sur demande….

Laissez-vous aller, lâchez prise et concentrez-vous sur le côté émotionnel et toutes les sensations que vous ressentez.

 

Ensuite, nous avons un tas d’endroits dits érogènes, parfois inexplorées ou celles dont on ne pourrait pas imaginer.

Il y a des zones inexplorées qui sont des sources de plaisir ultimes telles que les oreilles, le cou, le dos….

Nous avons trop tendance à se fixer sur les parties sexuelles de notre partenaire.

Mais il y a plein d’endroits magiques !

Pour cela, il faut aller caresser subtilement le corps de votre partenaire, écouter et sentit ce qu’elle ressent.

A chacun de trouver les zones érogènes de l’autre comme par exemple une femme raffolera qu’on lui caresse l’oreille…D’autres femmes pourront détester ça.

Un coup de langue dans le pli du genou ou du bras….Il y a de fortes chances que vous découvriez un plaisir inédit.

 

Pour prendre conscience de son corps et le mettre en éveille de désir, faites la différence entre une journée où vous êtes habillée normalement et une autre, où vous portez de la lingerie sexy.

 

Le plaisir passe par des caresses subtiles et délicates, tout le monde est d’accord là-dessus. Mais parfois l’homme n’est pas forcément axé sur les préliminaires.

Donc, le moyen est de lui montrer le chemin de nos zones érogènes, de lui glisser délicatement au creux de l’oreille où il doit laisser passer ses mains ou sa langue.

On a tout à y gagner en le guidant que de le laisser faire et laisser notre plaisir de côté.

 

L’imagerie mentale participe pleinement et physiologiquement à l’intensification de l’excitation laquelle va conditionner le plaisir.

Réhabilitez donc sans gêne les fantasmes même les plus inconvenants. Le contenu des fantasmes, c’est comme les rêves, sont sans impact sur les actes.

Jouez-en, sans les prendre au sérieux.

Le fantasme est excitant, comment s’en priver ?

 

 

 

A force d’opposer l’orgasme vaginal au clitoridien, on a plongé les femmes dans une méconnaissance complète de leur corps.

Or, le clitoris est un organe essentiel, complexe et vaste, uniquement dédié à notre plaisir.

Collé au pubis, c’est un pénis féminin rempli de tissus érectiles.

Rappelons que le vagin n’est pas innervé ni sensible au mouvement de va et vient et que donc l’orgasme strictement vaginal est un mythe.

L'essentiel est que le plaisir soit au rendez-vous.

Car, évidemment, le plaisir est aussi dans la pénétration.

Le plaisir de la femme et sa jouissance s'épanouissent mieux dans les positions où elle reste maîtresse de ses mouvements.

En missionnaire ou en levrette, la marge de manoeuvre pour la femme est très faible.

Or, plus elle pourra d'elle-même agir sur l'angle, plus on plaisir sera intense.

Il suffit parfois d'à peine 1 cm pour ressentir des sensations fantastiques.

Il faut donc explorer une pénétration dirigée par les femmes.

Elles expérimentent, qu'elles cherchent où ça fait du bien ! Et pour les y aider, les hommes n'ont qu'une chose semblable à faire : rester passifs !

 

Il existe trois choses pour ne pas perdre la main et le plaisir :

on maintien un minimum d'excitation permanent : la sexualité est le résultat d'une chaîne d'émotion, de communication, de partage, de désir. Donc on ne coupe pas le contact charnel et on garde un oeil lubrique sur notre homme pour attiser son désir... Caresses appuyées dans l'ascenseur ou SMS coquins. Se laisser mijoter, c'est participé au maintien du désir donc du futur plaisir.

 

On ne cherche pas à gagner à tous les coups, même si on raffole des grands crus, on n'en voit pas tous les jours et de bons vins gouleyants sont aussi appréciables. Avec le sexe, pareil : on prend tout ce qui vient avec gourmandise...

 

On enchaîne et on s'entraîne, maintenant on a compris le truc, on arrête de se prendre la tête et ont rempli, en maintenant la communication, la confiance et la légèreté, avec l'autre... « Chériiii ? viens vite, j'ai une surprise !