CHERCHER ET TROUVER LE GOUT DU BONHEUR

 

Voltaire disait : «  nous cherchons tous le bonheur mais sans savoir où, comme des ivrognes qui cherchent leur maison, sachant confusément que cela existe … »


A défaut de vouloir tout de suite le Nirvana on pourrait apprendre à aimer la vie sans condition, quand bien même elle jouerait la mère indigne.


Mais aussi éviter de dramatiser.


Il faut tout d’abord se rendre compte que la vie est un miracle.


Statistiquement parlant, nous ne devrions pas exister. La Terre a trouvé la juste distance entre la possibilité de créer la vie et une variation aussi infime soit elle pourrait tout détruire.


Nous ne sommes donc pas assez conscients que ce miracle qui dure depuis fort longtemps et que nous sommes inscrits dedans.


Pour réussir à trouver le chemin du bonheur, nous devons être des caméléons et non l’inverse nous devons nous adapter à la vie, c’est elle qui nous guide.

On doit y faire face.


Nous devons rien attendre de ce monde mais beaucoup attendre de nous-mêmes.


Pourquoi les gens qui ont le plus souffert sont ceux qui sont les plus avides de continuer la partie ?


Regardons nos blessures face à celles d’autrui.

Et pourtant nous pensons en nous-mêmes que la blessure que nous vivons est insupportable à nos yeux alors que malgré tout nous n’avons peut être pas atteint nos limites.


Pour la plupart des gens, guérir veut dire ne plus avoir mal. Mais la blessure n’est ni la souffrance, ni le mal, c’est une aspiration à u infini, elle invite à la quête, elle appelle à une infinie liberté.


D’ailleurs lorsqu’on sait ce que souffrir veut dire, on en a moins peur.

Nous aspirons à être heureux, mais il y a des jours où nous préférons nous laisser emporter par le spleen, ce sentiment de tristesse ou de morosité sans cause décisive.


Il faut lutter pour ne pas transformer l’émotion de malheur en névrose destinée.


Il est plus facile d’améliorer notre humeur en agissant qu’en réfléchissant.

Il faut donc agir pour prendre soin de soi lorsqu’on ne va pas bien.


Lorsque survient la tempête et que nous sommes assaillis par des émotions douloureuses, on essaye de faire taire nos émotions mais c’est un combat perdu d’avance car elles se manifesteront autrement par exemple par la somatisation.


Nous devrions donc faire la paix avec le réel en essayant de ne tout pas contrôler. En accueillant nos émotions et en écoutant leur message, car toutes ces émotions parlent de nous.


Elles nous disent que l’un de nos besoins fondamentaux est perturbé ou menacé.


Il faut donc s’écouter et écouter l’expression de nos douleurs afin d’y déceler nos besoins informulés, pour trouver le moyen de les nourrir. Tant que nous n’avons pas identifié le besoin menacé, la souffrance persiste.