LA DEPRIME

La déprime

 

On évalue difficilement les différents stades de la déprime ni faire la distinction entre les coups de blues passagers, les états dépressifs plus sérieux et la maladie dépressive à proprement parler.

 

La déprime a toujours fait parti de la vie car le psychisme de l'être humain n'est pas une ligne droite mais une courbe faite de phase ascendante descendante ce qui nous confronte en permanence à la tendance entre joie et souffrance, plaisir et frustration.

 

Se sentir déprimée de temps en temps est non seulement normal mais signe de bonne santé psychique.

 

Il devient parfois difficile de distinguer la déprime de la dépression.

 

Il faut donc apprendre à faire le tri et à distinguer les différents niveaux de déprime et leurs origines.

 

Chez une femme, le coup de blues est souvent d'origine hormonale avant l'arrivée des règles ou bien après un accouchement.

Il y a aussi les coups de blues suite au changement de saison, au changement de vie.

 

Il faut apprendre à définir soi-même et à quantifier notre mal-être et de reconnaître ainsi notre propre sonnette d'alarme.

 

Il existe une quantité de solutions pour améliorer son hygiène de vie avant d'en arriver aux thérapies chimiques.

 

De plus en plus, les générations passant, nous avons du mal à accepter la frustration car nous sommes dans une société où l'épanouissement personnel est primordial.

 

Nous sommes aussi dans une société dite de consommation où nous voulons absolument tout et de suite.

 

Nous ne se nous ne sommes donc plus capables de gérer le manque et encore moins la frustration qui en découle.

 

Et c'est cette incapacité à vivre la frustration qui est à l'origine de nombreuses déprimes.

 

Quand l'obsession première est de vouloir vivre dans le bien-être perpétuel, la seule notion de mal-être est intolérable.

 

L'état dépressif provoque dans le cerveau des déséquilibres d'ordre biochimique. C'est pour cela qu'il existe des antidépresseurs qui font disparaître les symptômes provoqués par la dépression en quelques semaines.

 

 Mais il faut quand même penser et être conscient que les causes de notre dépression sont toujours là. Les médicaments nous aident à nous sentir mieux mais ne résolvent pas le problème.

 

Dès que l'occasion se représentera, et que nous aurons arrêté les traitements, la déprime ou la dépression reviendra au galop.

 

Quelle soit physique ou morale, la douleur n'apparaît jamais par hasard, car sa fonction est de révéler l'existence de troubles cachés.

 

Dans le cas de la dépression, le mal-être signale que nous devons opérer des changements à l'intérieur de nous-mêmes.

 

C'est pour cela que la psychothérapie peut-être intéressante. Elle peut nous aider à remonter à la source de nos problèmes et comprendre nos mécanismes intérieurs.

 

 On peut ensuite travailler à les modifier.

La nécessité de changer se révèle à travers la souffrance : quand tout va bien, on ne se pose la question.

 

La dépression peut ainsi amener à une renaissance et faire émerger un nouveau moi et devenir finalement soi-même.

  

Pour cela il faut prendre notre courage à deux mains pour faire face à l'ampleur de la tâche du travail sur soi-même.

 

Quelques aides peuvent être utiles telles que la phytothérapie, l'aromathérapie, l'homéopathie, le sport, les massages, une alimentation équilibrée.

 

Pensez-vous être déprimé ?

Vous sentez-vous plus fatigué en hiver qu'en été ?

Avez-vous des problèmes d'anorexie ? Avez-vous moins d'appétit ou au contraire avez-vous tendance à trop manger ?

Sentez-vous mal dans votre corps ?

Avez-vous des difficultés à prendre soin de votre personne ?

Vous reproche-t-on votre aspect négligé ?

Quand vous vous regardez dans la glace, vous plaisez-vous ?

Vous sentez-vous souvent stressé ou anxieux ?

Vivez-vous avec un dépressif ?

Vous est-il difficile de prendre des décisions ou d’affirmer votre opinion ?

Avez-vous envisagé une psychothérapie ?

Votre médecin vous est-il prescrit un antidépresseur ?

À fin que la déprime ne se transforme en dépression, il faut reconnaître les signes avant-coureurs afin d'inverser la tendance. Ces signes sont là pour nous signaler l'existence d'un dysfonctionnement.

 

Faut donc en tenir compte et prendre les mesures nécessaires en commençant par revoir notre hygiène de vie et le regard que nous portons sur nous-mêmes.

 

Quand un événement pénible se produit dans l'existence, c'est toute la vie qui s'obscurcit brusquement.

 

Les causes de notre mal-être sont parfois moins faciles à cerner que ce que nous venons de citer, cela veut s'installer progressivement sous forme de vague à l'âme, de réveil difficile, de fatigue accrue, d'agacement à la moindre contrariété...

Il faut à tout prix s'efforcer de ne jamais franchir le seuil critique, celui qui nous empêche de mener une vie normale, où l'on ne contrôle plus le la situation.

 

La première arme contre la déprime et se donner du temps car le manque de temps est devenu une obsession dans le monde dans lequel nous vivons.

 

On nous demande toujours d'aller plus vite, de travailler plus vite et être de plus en plus performant. Ce qui entraîne forcément un stress, de la fatigue, de l'énervement, des questions sur nous-mêmes à savoir si nous sommes capables d'assumer tout ce qu'on nous demande.

 

Il faut toujours faire vite, continuellement s'adapter à un nouvel environnement. Mais le corps et l'esprit ont besoin de temps pour panser les blessures et s'adapter aux changements.

 

Et si l’on oblige à avancer coûte que coûte, la machine dérape et risque de tomber en panne.

Tout changement implique un renoncement que nous le vivions comme négatif ou positif mais malgré tout est à faire un travail de deuil, c'est-à-dire nous donner le temps d'élaborer la perte de la situation précédente et nous adapter à de nouvelles conditions de vie.

 

Le travail de deuil et un état dépressif transitoire.

 

Nous devons l'accepter car il permet de réguler les changements et nous protège la vraie dépression souvent liée à un travail de deuil inachevé.

 

Vous n'avez pas la pêche, vous vous sentez moins enthousiastes, plus fatigué que d'habitude, tant que votre vie quotidienne c'est-à-dire le travail, les relations familiales et amicales, ne sont pas entravées de façon significative, vous n'êtes pas en dépression.

 

Vous avez en revanche besoin de vous interroger sur vos conditions de vie actuelle et sur le sens que vous leur attribuez. Vous pourrez ensuite opérer les changements nécessaires petit à petit.

 

Comment reconnaître les symptômes de la dépression ?

 

État de tristesse prolongé et récurrent, perte d'intérêt, paralysie de l'action, troubles du sommeil, hyperactivité ou ralentissement psychomoteur, fatigue prononcée, perte d'énergie, sens de culpabilité, difficultés de concentration, perte ou augmentation significative du poids, hypocondrie, pensées de mort.

Pour qu'une personne puisse être diagnostiquée comme malade de dépression caractérisée, il faut qu'elle rentre un d'au moins cinq de ses symptômes, qu'il soit suffisamment important pour l'empêcher de mener une vie normale et que leur durée soit supérieure ou égale à deux semaines. Sinon, on parle d'état dépressif, plus ou moins transitoires, et plus ou moins caractérisé.